Suzhou
A la périphérie de Shanghai, les routes/autoroutes sont de qualité comparable à celles que l’on trouve en Europe même si les chinois n’ont pas tous évolué aussi vite qu'elles ! En effet, rien de choquant de voir des vélos tractant des remorques à contre sens sur l’autoroute, on double autant par la droite que par la gauche, la voie d’arrêt d’urgence est une voie comme les autre lorsqu’il y a des bouchons, la route est aussi une surface parfaite pour faire sécher les céréales au soleil…
En tant que piétons, pour traverser une route le meilleur moyen est de s’insérer au milieu d’un groupe de chinois et de suivre le mouvement. Nous avons surnommé cette méthode "prendre une muraille de chinois".Pour en finir sur les routes et la pollution, nous avons remarqué deux points positifs en chine : les scooters et vélos sont majoritairement électriques, ça fait aucun bruit et ça coûte moins de 300€. A notre grande surprise, peu de gens utilisent des scooters thermiques.
Des panneaux solaires thermiques sont disposés sur pratiquement tous les toits. Ils utilisent principalement des systèmes avec réservoir intégré et tubes en verre sous vide. Le prix est aussi au rendez-vous, dans les 200€.
François nous a amenés à Suzhou en voiture, pendant le trajet nous avons pu apprécier la façon de conduire à la chinoise (citée ci-dessus). La spécificité de Suzhou est d’être traversée par des canaux et d’avoir son vieux quartier bien conservé.Les jardins sont joliment conçus, malheureusement ils sont un peu trop envahis par les groupes de touristes chinois. En effet, les chinois aiment voyager en groupe, pour se repérer dans les sites touristiques, leur guide leur fournit des casquettes identiques en générale orange, très kitch, et pour donner des commentaires le guide utilise un interphone réglé au volume max et grésillant, un vrai bonheur pour apprécier le charme d’un jardin !
La vieille ville est intéressante, belle architecture et ancienne façon de vivre : un peu médiévale ! Il n’est pas rare de voir les habitants jeter leurs ordures dans la rue depuis leur balcon, ou de voir le poissonnier vendre ses poissons alignés à même le sol. Notre passage dans des rues non touristiques était assez remarqué par les habitants (qui avaient un air sympathique). Mais le plus surprenant pour nous a été d’arriver 100 mètres plus loin sur des rues piétonnes bordées de magasins Louis Vuitton, Dior, Chanel… un grand contraste richesse-pauvreté très présent ici.