Rock’n Roll à la cité interdite !
Pour protéger des mauvais esprits venant du nord, l’empereur fit ériger la colline de charbon (108m) au nord de la cité interdite. Cette colline artificielle constitue maintenant un parc très agréable où les pékinois viennent pratiquer du Jian zi (jeu de jonglage avec une sorte de volant de badminton que l’on envoie avec les pieds ; ce jeu très technique est joué de façon mixte), danser en ligne (un genre de madison) et danser le rock.
Au niveau du rock, nous avons été bluffés par leur niveau, ils dansent très bien, les hommes n’enchainent pas simplement des passes (comme on voit en France) ils dansent vraiment. Eli qui les regardait avec envie, franchit le pas. Après un début un peu hésitant avec son cavalier chinois, leur danse devient plus harmonieuse. 
Les autres danseurs chinois surpris de voir une française parmi eux se sont arrêtés de danser et en moins d’une minute une centaine de chinois entouraient Eli et son cavalier qui finissaient leur danse suivie d’un tonnerre d’applaudissements. Plutôt sympa ces chinois !!
Nous avons continué notre parcours jusqu’à la cité interdite. Entourée de douves et de murs elle renferme l’habitation de l’empereur qui s’étend sur pratiquement 10ha en plein centre de Pékin. 
L’intérieur de la cité est très symétrique et fonctionnel, palais de l’empereur dans l’axe central, grandes esplanades, sur les cotés des palais, jardins… le tout est réalisé suivant la même architecture qui est certes impressionnante mais monotone en fin de visite.
Nous sommes ressortis par la célèbre place Tian’anmen où grouillait une foule de chinois attendant la descente du drapeau. Sur cette place gigantesque, des écrans géants rediffusaient en continu le défilé des 60 ans, défilé à la gloire du parti qu’on a en plus eu la chance de revoir dans notre train de nuit au départ de pékin, vive le communisme et vive le bourrage de crâne…