Apo Island
Une fois sur la plage de notre hôtel, en face de nous, à l’horizon Apo Island. Petite île de 1km par 1,5km, elle est une des destination de rêve des plongeurs. Julien et Vanessa, nos voisins de chambre nous conseillent un moniteur de plongé très bien avec qui ils reviennent de plonger : Richard de Last Frontier Dive. Nous le rencontrons le soir devant notre chambre. Après les contrôles de routine (niveau de plongée, date de la dernière plongée, taille pour les équipements, groupe sanguins,…), il nous propose de nous amener le lendemain pour une journée de plongé autour d’Apo Island. Eli, des étincelles dans les yeux accepte directement.
Nous nous préparons pour notre excursion : Eli va plonger et Pierre va faire du snorkeling. A 7h, le Richard vient nous chercher pour nous amener à son club de plongé. Là nous faisons connaissance avec nos compagnons de plongée : une canadienne et un polonais qui ont une vingtaine de plongée chacun, Wiliam (un chinois de Hong-Kong) qui venait de prendre quelques cours sur Bohol, Klaus (un allemand) qui était à sa 150ème plongée et sa compagne, les deux moniteurs, Pierre et Eli qui avait 8 plongées (baptême en Polynésie et 7 dans le lac de Neuchâtel).
Nous voilà parti pour plus d’une heure de bateau. Au milieu du chemin, nous croisons des dauphins qui semblaient nous souhaiter bon voyage ! Sur le bateau tout le matériel était déjà près. Nous arrivons aux abords de l’île au point appelé Rock point West. Eli s’équipe pour la 1ère plongée. Elle test le matériel et heureusement car le détendeur 2ème étage fuyait. On change d’octopus, mais cette fois impossible de gonfler le gilet, le bouton se coince, le 3ème test semble parfait. Eli saute du bateau et disparaît dans les profondeurs avec les autres. Elle raconte : "L’eau est claire, nous pouvons voir à une vingtaine de mètres. Les coraux sont très colorés : rouge, vert, jaune fluo,… L’eau est moins poissonneuse qu’à Tahiti, mais rien à voir avec le lac de Neuchâtel ! Les poissons étaient plutôt de petites tailles. Ce qui était génial, c’est que le moniteur nous montrait les poissons, vers, coraux et une fois remontés sur le bateau il nous disait les espèces vues, mais trop de nouvelles choses pour tout retenir.
Pour cette première plongée, nous avons vu un banc d’une multitude de poissons bleus, deux tortues d’environ 80cm de diamètre, des poissons phasme qui se confondaient avec les coraux, une murène cachées dans le trou d’un rocher, des poissons clown qui défendaient leur anémone, des poissons pyramides, des genres de limasses de toutes les couleurs, des étoiles de mer de toutes les couleurs et aux branches plus ou moins grosses,….
Au bout d’une trentaine de minutes, j’ai de plus en plus froid. Après trente six minutes, nous remontons, il était temps, j’étais gelé ! Sur le bateau, nous faisons le débriefing de la plongée. Nous sommes descendus à 18m et l’eau à cette profondeur était à … 26°C mais j’avais si froid ! ma combinaison était trop grande. Cette première plongée à sept, m’a fait découvrir les joies de la plongée en groupe : coups de palmes, de mains, de bouteilles, … tactique pour la prochaine plongée : rester en arrière."
Pendant ce temps là, Pierre a fait du snorkeling, mais la visibilité n’était pas super et la mer était relativement agitée.
Nous faisons une pause d’une heure : bavardage casse-croute se réchauffer et nous repartons pour la deuxième plongée. "Je reste en queue de peloton avec le deuxième moniteur et je me consacrer entièrement à la nature. Nous descendons le long d’une falaise, c’est magnifique, des poissons et des plantes différents à tous les étages. Les poissons semblent surveiller le seuil de leur habitation, surtout les poissons clown qui s’approche tout près de nous comme pour nous intimider.
Ensuite nous sommes entrés dans une caverne. L’endroit était sombre et on ne pouvait pas bien distinguer les poissons. Mais en sortant, les rayons du soleil éclairaient des milliers de poissons à l’entrée : c’était magnifique. A la sortie de la caverne, des rougets nageaient à l’envers (le dos vers le bas) pour longer le plafond : c’était vraiment trop marrent, mais interdit de rigoler sinon on boit la tasse !! En continuant, nous avons rencontré des poissons trompettes, et des poissons en forme de ballons qui semblent se gonfler pour nous intimider. Nous sommes remontés de quelque mètre pour atteindre un plateau où des milliers de poissons de toutes les couleurs se cachaient où nageait juste au dessus de grandes anémones colorées : on dirait des nurseries à poissons. Soudain nous croisons une tortue, elle part en balade, nous la suivons heureux comme des enfants : c’était un moment magique (voir la vidéo).
Puis nous restons là à observer la vie sous marine. Tout à coup, le moniteur me fait signe, un énorme poisson de presque deux mètres nage au dessus de nous !!! C’est Pierre avec son masque et son tuba ! Je remonte un peu pour lui faire coucou puis nous faisons une séance photos. Il ne me reste plus que vingt bars, le moniteur me fait signe de rester dans l’eau (à 4m de profondeur) et d’en profiter jusqu’au dernier moment. Au bout d’un moment je remonte, il était temps : arrivé à la surface j’inspire mais j’ai l’impression d’inspirer dans la paume de ma main : la bouteille est vide !
Ça a été une plongée géniale, j’ai bien profité de la nature. J’ai plongé 55minutes à 20m de profondeur au point appelé : Chapel Point."
Au niveau du snorkeling, Pierre a été déçu d’Apo Island, car la visibilité n’est pas exceptionnelle.
Nous avons ensuite abordé sur l’île rocheuse bordée de petites criques, et nous y avons mangé notre casse-croûte. Après deux heures à admirer le paysage nous voici repartit pour Siquijor. La mer était agitée : le retour arrosé nous sembla long : les vagues submergeaient le bateau.
Le soir nous nous réunissons autour d’un bon repas à écouter les histoires de voyage des uns et des autres. La découverte des toilettes publics japonaises par William est l’anecdote qui nous a le plus fait rire.