Les pieds au froid et la tête au chaud !

Publié le par pierreli

P1280087Aujourd’hui, le temps est magnifique sur Ushuaia, et bien que le fond de l’air soit toujours frais, nous sommes heureux d’être sous le soleil. Les montagnes sont magnifiques et la mer reflète un ciel sans nuage. Malheureusement nous devons partir, et presque 3500 km de voyage nous attendent !

 

Après un court passage de 1h30 chez HSBC, nous partons en taxi rejoindre l’aéroport. Et oui, nous trichons un peu. Nous en avons un peu marre du bus, et pour le même prix que ce dernier, pourquoi se priver ?! Le planning est donc simple : 2390 km en avion pour rejoindre Buenos Aires, puis 1106 km de bus pour rejoindre San Ignacio !

P1280086En Attendant notre enregistrement, sur la file voisine, sont amassés des sacs, valises et piquets de ski tous estampés : Zurich. Pierre le fait remarquer "discrètement" à Eli. Une personne du staff l’entend et vient vers nous pour nous parler en français. C’est le kiné de l’équipe coupe du monde de la Suisse. Cette personne est très gentille et nous passerons tout notre temps jusqu’à la montée dans l’avion à échanger avec lui entre voyage et ski. Il est d’origine française et travaille donc pour cette équipe qui est composé des dix meilleurs athlètes en ski de la Suisse, d’entraineur, de préparateurs de ski et d’encadrants. Il nous explique le travail des préparateurs qui consiste à mettre à neuf cinq paires de skis par coureurs et par jour. Il y a un préparateur par marque et il ne pas s’occuper de plus de trois athlètes. Tous les ans en été, ils vont faire des séances d’entrainement dans l’hémisphère sud : Argentine, Chili, Australie et Nouvelle-Zélande où ils croisent l’équipe française et bien d’autres. Ces sessions d’entrainement sont très intensives et ils n’ont même pas le temps de passer une demie journée à visiter les endroits où ils vont.

Les skieurs ont eu deux semaines d’entrainement très intensif, ils décompressent un peu et font les pitres : Didier Cuche sort du contrôle de sécurité avec sa mini chaine hifi sur l’épaule et en dansant.

Dans la file d’embarquement, nous sommes au milieu de toute l’équipe. Eli n’hésite pas à adresser la parole à Didier Cuche qui est originaire de Neuchâtel. Il est très gentil, simple et naturel. Il nous pose des questions sur notre voyage et sur ce que nous allons faire à Neuchâtel en rentrant. De son coté, il est content d’avoir une semaine de vacances avant de reprendre l’entrainement très intensif à Zermatt avant la nouvelle saison : il doit défendre son titre de champion du monde de descente à ski.

P1280089Pendant le trajet en avion, nous profitons bien du paysage car toute la cote est dégagée. Nous passons au dessus de la péninsule Valdès, mais nous n’arrivons pas à distinguer de baleine.

En arrivant à Buenos Aires, le constat est immédiat : ce matin au sud nous étions au froid et bien emmitouflés dans nos doudounes et 3 heures après dans le nord nous sommes en pleine été. Nous sommes pressés d’arriver à San Ignacio pour convertir nos habits d’hiver en short et tongs.

Nous récupérons nos sacs, disons à la prochaine au kiné, prenons un bus de ville pour rejoindre le terminal de bus, achetons nos billets et sautons dans le bus direction San Ignacio. Dans tout cet enchainement, nous avons juste eu le temps de nous acheter quelques pizzas, mais elles n’ont rien à voir avec la réputation des pizzas de Buenos Aires !

 Nous sommes installés au premier étage du bus tout devant : nous pouvons donc admirer Buenos Aires jusqu’au coucher du soleil. Ensuite, le steward nous distribue un diner plutôt bon, puis nous allons nous coucher allongés sur deux ou trois sièges car encore une fois le bus est presque vide.

P1280413Vers 9 h du matin, après un bon petit-déjeuner, nous arrivons à San Ignacio.

Le bus nous pose au bord de la route et nous rejoignons le village à pied. Le paysage n’a rien à voir avec le reste de l’Argentine : l’herbe est verte, les arbres sont nombreux et magnifiques et la terre est rouge vif.

San Ignacio est un petit village, mais il y a tout de même un office du tourisme très accueillant et efficace : il nous donne de bons conseils et une bonne adresse d’auberge où nous allons poser nos valises.  A peine arrivé, nous nous changeons : vive les tongs !

Publié dans Argentine

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F
<br /> Nous, en normandie le tps n'a pas ete de la partie. Dommage pour le camping avec les enfants la pluie, c'est pas cool. puis notre semaine à Center Parcs a ete plus agreable avec les nbreuses<br /> piscines<br /> <br /> <br />
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